Les cahiers de Maria Valtorta

Les cahiers de Maria Valtorta

En 1942, Maria Valtorta, déjà infirme depuis huit ans et à la recherche d’un directeur spirituel, reçoit la visite du père Migliorini, un pieux prêtre servite, qui devient son confesseur et lui demande, l’année suivante, d’écrire ses mémoires.

Semi-assise dans son lit, son cahier posé sur le sommier surélevé par ses jambes arquées, Maria écrit au stylo plume , remplissant 761 pages d’un coup, après avoir déclaré à son père spirituel qu’elle veut mettre sa conscience à nu en disant tout le bien et tout le mal. Elle pense qu’elle n’a plus rien à dire ni à faire, et l’Autobiographie, écrite au printemps 1943, n’est que la première de ses œuvres.

Le 23 avril de la même année, Vendredi saint, une Voix déjà connue de son esprit dicte à Marie une page de sagesse divine. Elle se confie à la fidèle Marthe et lui demande d’aller appeler le Père Migliorini, qui n’attend pas. Après la confidence et l’entretien confidentiel avec son assistante, il commence à lui fournir des cahiers. Maria Valtorta transforme une infirmité chronique en une prodigieuse assiduité.

Elle écrit sans jamais pouvoir bouger de son lit, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, même au milieu de souffrances atroces, mais toujours adoucie par une joie spirituelle surhumaine. Au centre de sa production littéraire se trouve la grande œuvre écrite de 1944 à 1947 et complétée par les derniers épisodes en 1951. Elle est publiée en dix volumes sous le titre L’Évangile tel qu’il m’a été révélé.

L’écrivain a entrecoupé ses chapitres de divers écrits qui forment, avec le premier de 1943, les œuvres considérées comme mineures, publiées en cinq volumes. Livre d’Azaria est le livre de leçons, attribué à l’ange Azaria, sur les lectures (à l’exclusion de l’Évangile) des messes dominicales et festives célébrées du 24 février 1946 au 2 février 1947. Conférences sur l’épître de Paul aux Romains sont 48 conférences sur des passages de l’épître paulinienne, attribuées à l’Esprit Saint et écrites en divers mois au cours des années 1948 et 1950.

L’œuvre en version papier

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